(C)ellules comme ces structures microscopiques qui nous constituent en tant qu’êtres humains, et puis pour toutes ces émotions qui nous forment et qui se découvrent par le biais du Cinéma, parfois dans la grande cellule qu'est la salle de cinéma, ou par le biais d’un téléviseur, mais qui toujours peuvent nous impacter intimement. Pour composer ces émotions de cinéma, j’ai monté des fragments de diverses origines. Il y a ce qui vient des visionnages obsessionnels, ritualisés, d’autres plus occasionnels ou même seulement des souvenirs que je garde de ces films. Il y a ce qui vient des lectures, des romans, des essais, des tableaux, de la musique, de l’art en général. Il y a ce qui vient des voyages, des conversations, ce qui vient de ma propre vie, tout ceci s’entremêlant hors d’une exactitude théorique qui n’est pas recherchée et que je ne garantis donc pas. Tous ces fragments ne sont là que par le biais d’intuitions, de ressentis personnels, de ma mémoire, il n’importe donc pas que tout ceci soit vrai ou faux mais il s'agira simplement d'invoquer des sensations, des idées, des émotions du monde. Toutes les œuvres citées se trouvent en générique de fin. Ce projet n’aurait pu se réaliser sans de précieux soutiens : Térence Marill qui a écouté, conseillé, enregistré et parfois mixé ma voix Marcel Delance qui m’a offert ses premiers ressentis Ma mère qui répond toujours présente, Naïé Dutrieux, Reza Alikhani et mon frère.
Illustration Edwin D. Babbitt's The Principles of Light and Color (1878)